Les surveillants pénitentiaires poursuivent, pour le dixième jour consécutif, leur mouvement de protestation devant les prisons du territoire. Ils réclament plus de sécurité, des embauches et des mesures salariales. A Fresnes, où est détenu Jawad Bendaoud, les forces de l'ordre sont intervenues.
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Les surveillants pénitentiaires poursuivaient leur mouvement de protestation mercredi matin, pour le dixième jour. Devant les prisons d'Île-de-France, plusieurs blocages ont été constatés à nouveau mercredi matin. Le point...
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Une centaine de personnes bloquaient l'entrée principale de la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, à sept heures mercredi. De quoi compromettre la comparution de
Jawad Bendaoud, le logeur de deux jihadistes des attentas du 13-Novembre, jugé dès mercredi au palais de justice de Paris. Mais
les forces de l'ordre sont intervenues mercredi matin pour lever ces blocages, selon l'AFP.
A Fleury-Mérogis
"
Rien n'entre, rien ne sort." C'est ce qu'a indiqué un responsable de l'Ufap-Unsa à l'AFP, mercredi matin. Un responsable local Force ouvrière a également confirmé ce blocage à
France 3 Paris Île-de-France. Les accès aux maisons d'arrêt pour hommes et pour femmes de
Fleury-Mérogis, étaient barrés par une centaine de surveillants, selon la CGT.
A Villepinte, Meaux et Réau
Là encore, de sources syndicales, les prisons de
Villepinte, en Seine-Saint-Denis, de
Meaux-Chauconin, en Seine-et-Marne, et
Réau, en Seine-et-Marne, étaient également bloquées.
